réforme bancaire ou non ?

Avec la crise des subprimes puis des dettes souveraines, les banques ont montré leur nouveau visage.

D'institutions sécurisant les dépôts et l'épargne et distribuant des crédits aux particuliers et aux entreprises, elles se sont transformées en casinos intervenant sur les marchés financiers au niveau mondial.

Les Etats ont dû les recapitaliser les banques, diverses structures discutent de leur solidité, leur solvabilité etc ... La Banque Centrale Européenne est massivement intervenue. Dans de nombreux pays l'idée de séparer les activités utiles des activités spéculatives a ainsi été mis sur la table.

Cela a été le cas de la France, notamment pendant la campagne présidentielle, il y a un an.

Les discussions qui s'ouvrent à l'Assemblée nationale dans les prochains jours auront à en traiter. Pourtant le projet de départ rédigé par quelques technocrates de Bercy apparaît bien timide. En dessous même des recommandations de rapports européens sur le même thème.

Le risque existe donc d'une réforme à la marge ne touchant au plus qu'à 2% des activités bancaires. Si tel était le cas, ce sont de nouveau les contribuables qui devraient être mis à contribution en cas de difficultés du secteur bancaire.

Il faut donc souhaiter que la séparation des activités ait lieu mais plus encore que les pratiques spéculatives soient interdites ou strictement cantonnées.